Centre Libéal, 30c rue des Moissons, 59520 Marquette-lez-Lille
 

En visio, à domicile et en cabinet

 
07 60 84 85 61
Jérôme LIEPPE

Sophrologue

Article en brouillon
Cet article n'est pas publié sur votre site.
Il n'est visible que pour les utilisateurs qui connaissent l'url de l'article.

Quand le passé s’invite encore dans le présent : comprendre et apaiser la mémoire traumatique


Plan de l'article

  • Quand le cerveau reste bloqué

  • Ce qui se passe dans le cerveau en cas de choc

  • La thérapie par mouvements oculaires : retravailler ces souvenirs figés, en douceur et en sécurité

Nous avons tous vécu des moments difficiles, parfois profondément marquants. Ces événements douloureux laissent une empreinte dans notre mémoire. La plupart du temps, avec le temps, ces souvenirs s’estompent, deviennent moins vifs, jusqu’à s’intégrer paisiblement dans notre histoire.

Mais parfois, certains souvenirs refusent de s’apaiser. Ils s’invitent encore, sans prévenir, à travers une sensation physique, une émotion soudaine, un comportement que l’on ne s’explique pas. On parle alors de mémoire traumatique.

Elle agit en silence, mais influence nos pensées, nos émotions, notre corps — et peut affecter notre bien-être, nos relations, nos choix de vie.

Dans cet article, je vous propose de comprendre ce qu’est la mémoire traumatique, pourquoi certains souvenirs restent “bloqués” dans le cerveau, et comment nous pouvons les “reclasser” grâce à un accompagnement respectueux et profondément transformateur.

Quand le cerveau reste bloqué sur un souvenir

Une mémoire fragmentée et envahissante

Lorsqu’on vit un événement traumatisant (accident, agression, harcèlement, abandon, deuil brutal…), le cerveau peut enregistrer le souvenir de façon incomplète. Au lieu d’une histoire cohérente, il conserve des fragments sensoriels : des images, des sons, des odeurs, des tensions corporelles, parfois sans lien logique.

Ces fragments peuvent se réactiver à notre insu : un bruit, une odeur, une situation similaire peut déclencher une réaction émotionnelle intense, comme si l’événement était en train de se reproduire. Ce n’est pas “dans la tête”, c’est dans la mémoire émotionnelle.

Une charge émotionnelle intacte

Alors que la plupart des souvenirs s’atténuent avec le temps, le souvenir traumatique conserve toute sa charge émotionnelle. Il continue à provoquer de l’anxiété, de la colère, de la honte ou de la peur, bien après les faits. Comme si le cerveau restait figé dans ce moment.

C’est ce qu’on appelle la mémoire traumatique : une mémoire qui ne se contente pas de se souvenir, mais qui réactive le vécu comme s’il était encore présent.

Pour comprendre la mémoire traumatique, il faut regarder comment fonctionne le cerveau en situation de danger.

Ce qui se passe dans le cerveau en cas de choc.

L’amygdale : la sentinelle de la peur

En cas de stress extrême, une région du cerveau appelée l’amygdale s’active. Elle détecte le danger et déclenche une réponse immédiate : fuir, se battre, ou se figer. Cette réaction est salvatrice pour notre survie.

Mais pendant ce temps, le cerveau “rationnel” (le cortex préfrontal) se met en veille. Résultat : l’événement n’est pas traité comme un souvenir normal, mais comme une alerte constante.

Le souvenir reste “non digéré”

Ce souvenir, non traité par les circuits classiques de la mémoire, reste stocké sous forme brute dans les zones émotionnelles du cerveau. Il devient un “fichier corrompu” : inaccessible de manière logique, mais toujours actif, prêt à se relancer au moindre déclencheur.

Imaginez que votre cerveau soit un ordinateur. Un jour, un fichier a été corrompu par un bug : depuis, chaque fois que vous l’ouvrez (conscient ou non), il bloque tout le système.

Le retraitement : une capacité naturelle du cerveau

Le cerveau sait naturellement intégrer les souvenirs difficiles. C’est ce qu’il fait notamment pendant le sommeil paradoxal, la phase où nos yeux bougent rapidement sous les paupières (mouvements oculaires rapides).

Mais parfois, après un traumatisme, ce mécanisme reste bloqué. La thérapie par mouvements oculaires va justement réactiver ce processus de traitement.

Quand on vit un choc, c’est comme si le cerveau avait laissé un fichier ouvert. Le souvenir tourne en boucle, il n’est pas classé.

La thérapie par mouvements oculaires : retravailler ces souvenirs figés, en douceur et en sécurité

La thérapie par mouvements oculaires agit comme un outil de réparation : elle permet de rouvrir le fichier corrompu, de le corriger, et de l’archiver correctement. Les mouvements oculaires vont aider à le ranger au bon endroit, à refermer ce chapitre. Une fois classé, il n’encombre plus votre mémoire vive. Vous pouvez continuer votre route, plus léger. Vous ne l’oublierez pas, mais il ne fera plus mal. Vous n’allez pas revivre le trauma. Vous allez le traverser, à votre rythme, et permettre à votre système nerveux de se réguler.

Pour en savoir plus : rediriger vers la page « La thérapie par mouvements oculaires »

Pour résumer et conclure, la mémoire traumatique est une mémoire figée dans le système émotionnel du cerveau. Elle peut provoquer des réactions disproportionnées, de l’anxiété, des blocages ou des douleurs physiques. La thérapie par mouvements oculaires permet au cerveau de retraiter ces souvenirs figés, comme s’il les digérait enfin. Ce processus respecte votre rythme, vos limites, et s’accompagne d’outils de régulation corporelle comme la sophrologie. Le souvenir ne disparaît pas, mais il cesse d’être douloureux. Il devient un élément intégré à votre histoire — sans vous retenir dans le passé.

Un impact profond sur la santé mentale

Comprendre et prendre en charge la mémoire traumatique n’est pas seulement une démarche personnelle : c’est un véritable enjeu de santé mentale. De nombreuses personnes vivent avec les séquelles invisibles de traumatismes anciens, qui alimentent des troubles émotionnels, comportementaux ou psychosomatiques. En donnant une place à ces blessures enfouies et en proposant des outils adaptés pour les traiter, on ouvre la voie à une reconstruction plus profonde de soi — un pilier essentiel pour retrouver un mieux-être durable et prévenir les rechutes.

Et maintenant ?

Si vous ressentez encore le poids d’un passé qui ne passe pas… Si des émotions vous envahissent sans raison claire… Si vous sentez que “quelque chose” vous empêche d’avancer…

Sachez qu’il existe aujourd’hui des solutions douces, efficaces et respectueuses pour transformer ce vécu.

Jérôme LIEPPE sophrologue

Demandez une téléconsultation immédiate ou sur rendez-vous

Faites appel aux séances de sophrologie pour améliorer votre santé mentale. Soyez accompagné par Jérôme LIEPPE, sophrologue en ligne


Lire les commentaires (0)

Articles similaires


Soyez le premier à réagir

Ne sera pas publié

Envoyé !

Derniers articles

Sophrologie et danger : qu’en est-il vraiment ?

23 Mai 2025

Pourquoi parle-t-on autant de santé mentale en 2025 ?

29 Avr 2025

La prise de recul : Comprendre et intégrer ce mécanisme fondamental

02 Avr 2025

Catégories

Création et référencement du site par Simplébo   |   Ce site est parrainé par la Chambre Syndicale de la Sophrologie

Connexion